La faillite : zoom sur cette bête noire que tout chef d’entreprise redoute le plus

Des entreprises en faillite dans les pays développés ne sont pas de bon augure. Aux États-Unis, 130 établissements bancaires se déclarent en faillite en 2009. En France, ce sont 54 572 entreprises qui ont du mettre la clé sous la porte en 2017. Alors, que nous apprennent-ils ces évènements ?

En savoir plus sur la faillite d’entreprise

Une entreprise est qualifiée « en faillite » lorsqu’elle ne possède plus les fonds suffisants pour honorer ses dettes et échéances. En terme juridique, cela est appelé « dépôt de bilan » ou « cessation de paiement ». Plus clairement, la faillite est annoncée lorsque l’entreprise ne pourra plus régler avec son actif disponible son passif exigible.

Il existe différents facteurs pouvant pousser une entreprise à mettre la clé sous la porte. Généralement, le ralentissement de la croissance mondiale est la principale origine d’une telle situation. Les entreprises ont eu du mal à résister à une fluctuation de l’économie. En France, les entreprises du secteur de la pêche et agricoles ont été le plus durement touchées par la crise économique.

En tout cas, les raisons d’une faillite varient d’une entreprise à une autre. Elle peut découler d’une mauvaise gestion des fonds de roulement. L’incapacité à s’adapter au changement sur le marché amène aussi les entreprises au bord du gouffre. Parfois, la faillite est causée par une baisse de demande. Quand il y a peu de clients, c’est évident que le chiffre d’affaires baisse.

Est-ce possible d’éviter la faillite ?

Personne ne va pas créer une entreprise sachant que celle-ci ne survivra pas longtemps. Ainsi, la première chose à savoir avant toute chose est la demande au niveau du marché. Une entreprise qui propose des produits ou services qui n’intéressent pas les clients ne va pas tenir longtemps. Il faut avoir une vision à long terme et réaliser une étude de marché ainsi qu’une étude de concurrence réaliste.

Pour survivre, il faut aussi bien maîtriser la trésorerie. Mettre le nez dans la comptabilité permet d’éclaircir les dépenses et les rentrées d’argent pour l’entreprise. Un chef d’entreprise avisé pense déjà à planifier une procédure de recouvrement des impayés. Il est également important de savoir le délai moyen que prendra le règlement des clients. L’idéal serait aussi de négocier avec ses fournisseurs des délais de paiement un peu plus longs que ceux accordés aux clients.

Pour les sorties d’argent, il faut arrêter les dépenses inutiles. Le chef d’entreprise doit faire le point sur ce qui est important pour l’entreprise. Attention toutefois aux décisions irréfléchies. Par exemple, inutile de réduire la dépense allouée à la communication web alors qu’internet permet de conquérir des clients.

L’importance de prendre des mesures drastiques

La faillite marque le basculement de l’entreprise dans le néant. Elle marque la fin du cycle de vie d’un projet qui a pourtant demandé beaucoup d’efforts au début. C’est pourquoi il faut à tout prix l’éviter. S’il est encore possible de sauver la société, il ne faut pas hésiter à prendre des mesures drastiques. Se faire aider par un expert en redressement d’entreprise est une meilleure idée.

Certaines sociétés optent pour un coup de pouce de la part d’un homme d’expérience. En effet, il existe des dirigeants ayant la réputation d’homme de fer pour avoir su redresser une boîte au bord du gouffre. S’offrir le service de ces visionnaires permet de sauver l’entreprise. A titre d’exemple, il suffit de prendre le cas de l’actuel patron de Solocal Group, Eric Boustouller. Ce dernier s’est en effet donné pour mission de redorer le blason de ce grand groupe.

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